La principale caractéristique de cette espèce est la morphologie
de son nez, orné d’un feuillet en forme de fer à cheval qui lui
sert à l’écholocation. Cette structure nasale complexe permet en
effet aux rhinolophes d'émettre des ultrasons par les narines, à la
différence de la plupart des autres espèces de chauves-souris
européennes qui émettent par la bouche.
Les signaux du Grand
Rhinolophe (fréquence entre 78 et 85 kHz) sont peu puissants
mais restent audibles au détecteur d'ultrasons jusqu'à près de 10
mètres.
Depuis 50 ans l'espèce est en très forte régression, victime de la disparition de ses sites de reproduction et de la modification des paysages. Les traitements chimiques (des charpentes, des parcelles agricoles et forestières, du bétail contre les parasites) ainsi qu'une pollution lumineuse croissante portent également atteinte à la préservation de l'espèce.
En France, à l'instar de toutes les espèces de chauves-souris, les rhinolophes sont protégés par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature.
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-Ci-dessus : Véronique
de Perse (Veronica persica) et Véronique
germandrée (Veronica austriaca) On trouve en France plus de dix variétés de Véroniques sauvages. -Ci-contre : Erodium à feuilles de ciguë (Erodium cicutarium) Elle est aussi appelée Bec-de-grue à feuilles de ciguë. -Les tiges de ces fleurs peuvent mesurer 10 à 40 centimètres mais sont souvent rampantes, en partie couchées. Lors d'une randonnée autour du village il est difficile de ne pas piétiner ces plantes adventices ("mauvaises herbes") tant elles semblent insignifiantes. Tout aussi difficile est d'essayer de les mettre en valeur en les photographiant ... |
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