Rencontres intra-muros
Culles les Roches. 2012
Colonie
de Grands murins (Myotis
myotis). Cette espèce
étant strictement protégée (en tout temps et tous lieux en France
en vertu de la loi sur la protection de la nature de juillet 1976),
l'emplacement de ce site de chauves-souris sur la commune ne sera
pas précisé ici.
Grandes oreilles rosâtres, grand museau rose, pelage du ventre blanc, grande taille (c'est un de nos plus grands chiroptères avec 35 à 45 cm d'envergure pour un poids de 20 à 40 grammes) : il s'agit bien du Grand murin.
La fréquentation d'un site évolue fortement au cours de l'année : Les colonies estivales sont composées uniquement de femelles gestantes. Les mâles sont expulsés au printemps, dès la constitution de la colonie. Les femelles mettent bas en juillet (1 seul petit, exceptionnellement 2), les dates pouvant varier selon les conditions météorologiques. En août, les jeunes qui étaient accrochés au ventre des femelles sont bien visibles (pelage du dos gris et non beige) et augmentent les effectifs de la colonie. Ils apprennent à chasser. Puis la colonie se disloque peu à peu en septembre où commence la période de rut : les mâles et les femelles se réunissent dans des sites souterrains pour copuler. Les femelles stockent les spermatozoïdes des mâles durant l'hibernation puis déclenchent l'ovulation et la fécondation au printemps suivant. La période de gestation est de 60 à 70 jours.
Le Grand murin est carnivore : il se nourrit de lépidoptères nocturnes et de coléoptères (hannetons, carabes). Sa longévité peut atteindre 20 à 25 ans mais l'espérance de vie moyenne ne doit pas dépasser 5 ans.
La colonie était constituée de 240 à 250 chauves-souris sur ce site au mois d'aout 2012.
Merci à Samy Mezani de l'AOMSL à Chalon sur Saône pour ses précieuses informations.
Grandes oreilles rosâtres, grand museau rose, pelage du ventre blanc, grande taille (c'est un de nos plus grands chiroptères avec 35 à 45 cm d'envergure pour un poids de 20 à 40 grammes) : il s'agit bien du Grand murin.
La fréquentation d'un site évolue fortement au cours de l'année : Les colonies estivales sont composées uniquement de femelles gestantes. Les mâles sont expulsés au printemps, dès la constitution de la colonie. Les femelles mettent bas en juillet (1 seul petit, exceptionnellement 2), les dates pouvant varier selon les conditions météorologiques. En août, les jeunes qui étaient accrochés au ventre des femelles sont bien visibles (pelage du dos gris et non beige) et augmentent les effectifs de la colonie. Ils apprennent à chasser. Puis la colonie se disloque peu à peu en septembre où commence la période de rut : les mâles et les femelles se réunissent dans des sites souterrains pour copuler. Les femelles stockent les spermatozoïdes des mâles durant l'hibernation puis déclenchent l'ovulation et la fécondation au printemps suivant. La période de gestation est de 60 à 70 jours.
Le Grand murin est carnivore : il se nourrit de lépidoptères nocturnes et de coléoptères (hannetons, carabes). Sa longévité peut atteindre 20 à 25 ans mais l'espérance de vie moyenne ne doit pas dépasser 5 ans.
La colonie était constituée de 240 à 250 chauves-souris sur ce site au mois d'aout 2012.
Merci à Samy Mezani de l'AOMSL à Chalon sur Saône pour ses précieuses informations.
Quartier
de l'église. Eté 2012
G. La sittelle torchepot -Sitta europaea,
famille des sittidae-
est capable de se déplacer le long des troncs d'arbres et des
branches dans un sens ou l'autre, même avec la tête en bas. Pour se
nourrir d'un fruit, gland ou noisette, elle l'emporte sur une
branche où elle le cale dans une crevasse de l'écorce et le
taillade pour l'ouvrir avec de vigoureux et bruyants coups de
bec.M. Cette sittelle a trouvé des fentes idéales pour coincer ses noisettes. Je ne l'ai vue les casser que la tête en bas. (Pour éviter les éclats dans les yeux ?)
D. Les efforts sont récompensés et la dégustation peut commencer.
Jardins
et chemins. Eté 2012
G. Abeille et
fleur de pissenlit. Il y a plus de 1000 espèces d'abeilles
répertoriées en France (ici Apis
mellifera ?) qui sont des
insectes hyménoptères (4 ailes), végétariens et butineurs.M. Abeille mâle appelée aussi faux bourdon (dépourvue de dard elle ne pique pas) à l'abri de la pluie sur une ipomée -genre ipomoea, famille des convolvulaceae-
D. Fleur d'hélianthe -genre helianthus, famille des asteraceae- . Les hélianthes les plus connus sont le tournesol et le topinambour. L'hôte butineur sur la photo n'est pas une guêpe mais un syrphe -sphaerophoria-scripta (ici une femelle), famille des syrphidae- Cest un insecte diptère (2 ailes), une "mouche" inoffensive dépourvue de dard, qui imite les couleurs de certains insectes hyménoptères.
Jardin, quartier de l'église. Eté 2012
G. Passiflore -Passiflora
Caerulea, famille
des passifloraceae-.
Plante grimpante aux fleurs spectaculaires, inconnue en Europe
avant la découverte de l'Amérique.
"... En ce temps-là, j'étais crédule Un mot m'était promission, Et je prenais les campanules Pour des fleurs de la passion..."
M. Piéride du chou -Pieris brassicae, famille des Pieridae-. Les chenilles de la piéride sont voraces et s'attaquent à de nombreuses espèces de choux (Chou fleur, chou rave, chou de Bruxelles, brocoli ...) La piéride est présente en France depuis le paléolithique.
D. Le coeur d'un pavot somnifère ou pavot à opium -Papaver somniferum, famille des Papaveraceae-. Il est appelé également "pavot des jardins" et était autrefois considéré comme une plante magique associée à la magie noire. (!)
Jardin, quartier de l'église. Début d'automne 2013
Pavot somnifère, suite. Un sommet difficile à atteindre pour cet escargot.
"... En ce temps-là, j'étais crédule Un mot m'était promission, Et je prenais les campanules Pour des fleurs de la passion..."
M. Piéride du chou -Pieris brassicae, famille des Pieridae-. Les chenilles de la piéride sont voraces et s'attaquent à de nombreuses espèces de choux (Chou fleur, chou rave, chou de Bruxelles, brocoli ...) La piéride est présente en France depuis le paléolithique.
D. Le coeur d'un pavot somnifère ou pavot à opium -Papaver somniferum, famille des Papaveraceae-. Il est appelé également "pavot des jardins" et était autrefois considéré comme une plante magique associée à la magie noire. (!)
Jardin, quartier de l'église. Début d'automne 2013
Pavot somnifère, suite. Un sommet difficile à atteindre pour cet escargot.
| Flore et faune de Culles les Roches |  |
| Accueil |
 |