Rencontres sur les talus et les pelouses calcaires


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Chevreuil mâle


Chevreuil mâle (Capreolus capreolus)

Chevreuil (Capreolus capreolus) mâle.   Juillet 2015

Ces 2 photos de Justin ont été réalisées à proximité du Mont Bouzu, hors zone Natura 2000. (Sa compagne Justine et leurs 2 enfants, Justinou et Justinette, n'ont pas souhaité être présents sur la photo.)




Anémones pulsatilles
Tôt le matin, des anémones (Anemone pulsatilla) encore gelées.  Mars 2016, brouillard givrant.                              


Anémone pulsatille


Laiche glauque
Laîche glauque (Carex flacca subsp. flacca).  Avril 2016



Gasé et akènes d'anémone pulsatille
Mai 2016                               
Gazé ou Piéride de l'aubépine (Aporia crataegi) sur des akènes d'anémone pulsatille.



Argiope frelon (Argiope bruennichi)
Argiope frelon (Argiope bruennichi). Septembre 2016
Nid d'Argiope frelon
Nid d'Argiope frelon. Fin octobre 2016

- L'Argiope frelon, appelée également Epeire fasciée, se nourrit principalement de sauterelles mais aussi de mouches et d'abeilles.  Photographiée ici pendant son repas, à contre-jour.
- Une mongolfière à l'envers : un nid d'Argiope frelon, ouvrage tissé en fil de soie.

Le nom scientifique de cette araignée a changé mais les Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre sont toujours d'actualité :

"Dans la rude saison, lorsque l'insecte chôme en ses quartiers d'hiver, l'observateur met à profit la clémence des abris ensoleillés et gratte le sable, soulève les pierres, sonde les broussailles, et bien des fois il est remué d'une douce émotion devant tel ou tel ouvrage d'art ingénu, découvert à l'improviste. Heureux les simples à qui suffit l'ambition de pareilles trouvailles ! Je leur souhaite les joies qu'elles m'ont values et qu'elles continuent à me valoir en dépit des misères de la vie, toujours plus âpres à mesure que se descend la rapide pente des années.

S'ils fouillent les gramens dans les oseraies et les taillis, je leur souhaite le merveilleux objet que j'ai maintenant sous les yeux. C'est l'ouvrage d'une araignée, le nid de l'Épeire fasciée (Epeira fasciata)."

"Dans l'industrie maternelle, encore mieux que dans l'art de la chasse, éclatent les hauts talents des Épeires. La sacoche de soie, le nid, où l'Epeire fasciée loge ses oeufs, est une merveille bien supérieure au nid de l'oiseau. Comme forme, c'est un aérostat renversé, du volume à peu près d'un oeuf de pigeon. Le haut s'atténue en col de poire, se tronque et se couronne d'une marge dentelée, dont les angles se prolongent par des amarres fixant l'objet aux ramilles du voisinage. Le reste, gracieusement ovoïde, descend d'aplomb au milieu de quelques fils qui donnent de la stabilité.
Le sommet s'excave en un cratère clôturé de feutre soyeux. Partout ailleurs est l'enveloppe générale, formée d'un satin, blanc, épais, dense, difficile à rompre et non perméable à l'humide. De la soie brune, noire même, déposée en larges rubans, en fuseaux, en capricieux méridiens, orne dans le haut l'extérieur du ballon. Le rôle de ce tissu est évident : c'est un couvert hydrofuge que ne pourront traverser ni les rosées ni les pluies."

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Flore et faune de Culles les Roches
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