Rencontres
à proximité de la ligne ferroviaire
Le pic épeiche (Dendrocopos
major)
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Le pic épeiche fait
partie de la famille des picidés. (Pic vert, pic noir, pic mar, pic
épeichette, torcol fourmilier, etc ...)
Source oiseaux.net
: Les picidés sont des oiseaux de la taille d'un moineau à celle d'une
corneille. Ils sont adaptés morphologiquement à la vie arboricole.
Leurs pattes solides sont pourvues de quatre longs doigts (rarement
trois) terminés de griffes puissantes, deux tournés vers l'avant et
deux vers l'arrière, facilitant la préhension des troncs et des
branches. La queue possède des rectrices cornées très rigides et
pointues qui leur servent de point d'appui bas pour le corps dans leur
station verticale le long d'un tronc ou d'une branche. Ils ont un bec
droit, tronqué et tranchant à son extrémité. Ils s'en servent pour
creuser le bois mort ou vivant pour trouver leur nourriture ou creuser
leur loge de nidification. Les espèces se nourrissant à terre s'en
servent pour creuser le sol et accéder à leurs proies. Ce sont des
insectivores qui ont une langue étroite et démesurée, enroulée au repos
dans une gaine qui contourne le cerveau et qu'ils déploient lorsqu'ils
se nourrissent. Cette langue très tactile est collante et munie de
petits crochets à son extrémité. Les pics enfilent leur langue dans les
galeries du bois ou du sol pour en extirper les insectes et leurs
larves qui s'y trouvent. Des adaptations extrêmes donc dans cette
famille d'oiseaux.

Le
nombre d'insectes et chenilles apportés au nid est parfois
impressionnant. Mais comment font-ils donc pour chasser leurs proies,
le bec déjà bien rempli, sans rien laisser tomber ?
Le nid est nettoyé très
régulièrement après les ravitaillements.
Après
plusieurs journées d'affût je me décide un matin à appuyer sur le
bouton "vidéo" de mon appareil ... ! Le couple de pics me fait
alors un
beau cadeau puisque c'est la seule fois où je les observerai ensemble
sur cet arbre.
C'est le mâle qui arrive le premier,
grimpe le long du tronc, descend, remonte, redescend etc. Il assiste à
l'arrivée de sa compagne qui se pose moins de questions que lui : accès
direct au trou, distribution rapide de la nourriture et départ tout
aussi prompt. Il se décidera alors, après une dernière descente et
remontée, à passer sa tête dans le nid.

Les
oisillons sont nourris par les deux parents. La femelle sur la photo de
gauche a une calotte entièrement noire, le mâle à droite a une tache
rouge sur la nuque.

Ces
deux photos ont été prises à quelques secondes d'intervalle.
La femelle arrive au nid sans
nourriture mais présente cependant son
bec à l'oisillon qui ouvre bien grand le sien ; c'est à ce moment
qu'elle
décide de s'envoler, semblant déséquilibrer le jeune qui se retrouve
hors du nid. Après de longues hésitations, les griffes bien accrochées
à
l'écorce de l'arbre, il s'envolera lui aussi.
Le jeune pic épeiche a une large
calotte rouge bordée de noir et le bas-ventre dans les tons rosés, plus
clair que celui de l'adulte.
Cette
photo et les suivantes ont été
prises aussi à proximité de l'ancienne voie ferroviaire, au lieu-dit
Les grands bois. L'arbre, un robinier faux-acacia, est distant
d'environ 500 mètres du châtaignier des précédentes photos.

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Papa est en colère. Après plusieurs tambourinages à proximité du nid il
semble inviter l'oisillon à sortir de son trou pour voler de ses
propres ailes : il n'y a pas de "Tanguy" chez les pics épeiches !
Il n'y aura plus aucune visite
sur ces deux arbres les jours suivants.
Photos réalisées en mai
2017
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Flore et faune de Culles les
Roches |

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