Cartes postales Culles les Roches

Culles les Roches - Carte postale - Un souvenir de Culles les Roches

Culles les Roches - Carte postale - Pensée de Culles les Roches

Culles les Roches - Carte postale - Un coucou de Culles les Roches

Culles les Roches - Carte postale - Un bonjour de Culles les Roches

Ces cartes postales à l'aspect très kitsch convenaient à toutes les situations : le distributeur, après avoir sélectionné une image parmi celles proposées, indiquait à l'imprimeur le nom de la ville ou du village qu'il souhaitait y voir figurer. Comme le montre la dernière carte, les mairies étaient aussi sollicitées par des "représentants de commerce" ; elles recevaient un modèle de carte postale, accompagné d'un bon de commande.

Une pensée, un souvenir, un bonjour ... il manquait une dernière salutation à cette série ! Les collectionneurs auront démasqué la carte intruse (à double titre) avant même de lire ces lignes.

Culles les Roches - Carte postale - Anniversaire

Pour fêter son 50ème anniversaire, le syndicat d'initiative de Culles les Roches organise une fête champêtre et imprime à cette occasion une nouvelle carte postale.

Les cartes suivantes ne sont pas spécifiques au village. On peut cependant constater
qu'"elles ont toutes quelque chose en elles de Culles les Roches."

Culles les Roches - Carte postale - Saules depuis la route de Culles

Culles les Roches - Carte postale - Saules depuis la route de Culles

Culles les Roches - Carte postale - Les vendanges en Bourgogne

L'image est liée à la région Bourgogne mais Raoul, avec quelques mots écrits
à la plume Sergent-Major, a su la rendre plus locale.

L'expéditrice n'a pas fait un choix au hasard quand elle a acheté cette carte postale ; sa correspondance, très émouvante, en témoigne. Pour faciliter sa lecture (elle est écrite en deux sens) je l'ai reproduite ici, en respectant scrupuleusement la graphie du texte.

Culles les Roches le 30 Décembre 1915 (modifié en "1 janvier")
Mon cher cousin
Je vous [offre mes meilleurs vœux et] souhait(e) de bonne année est une bonne santé de la part de maman et de grand-mère et grand-père de champagne ainssi que pour tous. J'espère que [l'année] 1916 vous ramera tous dans vos foyer. Mon Oncle Jean-Marie et a alger aux premier zouave. Il nous dit qu'il pense y restait quelque temp l'abas. Cher cousin a l'instant ou Augustine vous écriver je recois une lettre de sont cher papa qui reparts a sont régiment au 69eme qui doit être toujours en la Champagne ou il a été blessé. Je vous assure que je nait plus guerre d'espoire. J'espère que vous cher cousin malgré que vous étent bien malheureux mais je souhaite que vous ni soiyez pas autemp que vos cher cousin.
J'aime a croire que l'oncle et la tante et les cousine vont bien ainsi que vous, je pense que vous avait du passer 6 jours auprès d'eux aussi. Il me reste plus que la place a vous embrassés pour toute la famille, tout monde va bien et souhaite que ma carte vous trouve de même. Quand vous écrirait a chez vous vous leur donnerait le bonjour de notre part à tous.
Voici l'adresse a mon frère Jean Marie Perreaud au 1er zouave 71 eme Compagnie Caserne d'Orléans Alger Algérie
Jeanne Caillot votre cousine

Pour mieux comprendre ce courrier :

Anne Senaud et Jean Marie Perraud (et non Perreaud) habitaient à Champagne, un hameau de Culles. Ils ont eu 4 enfants : Annette, Jeanne, Jean Marie et Pierrette.
Le "cher papa" dont il est question dans cette correspondance s'appelle Etienne Caillot et il combat en Champagne (la région). Il est le mari de Jeanne et le père d'Augustine, née en décembre 1907. Ils habitent à ce moment au village.
Après la guerre Jeanne et Etienne auront un autre enfant, un fils qui naîtra en 1920 et qu'ils prénommeront André. J'évoque sur cette page l'une de mes rencontres avec lui.

Sans en être certain et même si la différence d'écriture n'est pas flagrante, je pense qu'il faut comprendre que ce courrier a été écrit à 2 mains. Augustine a vraisemblablement écrit les premières lignes et parle de son oncle Jean-Marie. Sa mère, Jeanne, reprend ce courrier à partir de "Cher cousin, à l'instant où Augustine vous écrivait ..." et termine avec "Voici l'adresse de mon frère Jean-Marie ..."

Septembre 1940 : Introduction des cartes familiales dites interzones en métropole.

Leur usage sera étendu à la fin de l'année 1940 aux colonies "non-dissidentes" considérées comme situées en zone non-occupée .
Avant l'arrivée de ces cartes qui sont imprimées en France, certaines colonies confectionneront des cartes locales avec (à peu près) le même texte que les cartes de métropole. Cependant, l'interdiction de l'usage de timbres adhésifs n'ayant pas été transmise à temps aux colonies, les cartes étaient affranchies en timbres locaux et furent donc refoulées à leur arrivée en zone occupée. Seules quelques unes, envoyées en franchise militaire (donc sans timbre), purent passer en zone occupée.
Seront envoyées dans les colonies les cartes Iris sans valeur dans la vignette, puis les cartes Iris et Pétain à 80c, puis la carte Pétain à 1F20.

Culles les Roches
Les inclassables

Spécificités des cartes postales pendant la guerre 1939/1945 : Les cartes interzones.

	L'entier Iris interzones sans valeur est vendu 90c, soit 80c pour l'affranchissement et 10c pour le prix du carton. Comme pour les lettres, le tarif s'applique également à destination de toutes les colonies. Ici un entier postal du 23/01/1941.
	Carte Pétain à 80c. Cet entier postal est parti de Saint Vallier le 06/10/1945 et est arrivé à Culles les Roches pour sa distribution le 13/10. Ces deux cartes démontrent que le courrier des habitants des communes de Fley et Bissy sur Fley cheminait à cette époque par le bureau de La Poste de Culles les Roches.

Culles les Roches Les inclassables

Spécificités des cartes postales pendant la guerre 1939/1945 : Les cartes interzones.

Culles les Roches
Les inclassables