En 1920, l'entreprise
Connord comptait 30 ouvriers (le maximum fut de 40). La dernière
adjudication de fourniture de pavés a bénéficié à la ville de
Digoin, en 1936.
Il semble que la
fin de l'activité de l'entreprise a eu lieu lors de
la 2eme guerre
mondiale.
II- La carrière de calcaire. (Rocher
d'escalade)
A la
différence
des carrières de grès, les renseignements ou documents concernant
cette carrière sont peu nombreux.
Sans doute ouverte depuis
longtemps, (au XVIIIe ?) on y extrayait des pierres à bâtir. Elle a
surtout été exploitée pendant la construction du tunnel et du
viaduc, même si les belles pierres de taille utilisées pour ces
ouvrages provenaient d'autres exploitations.
Les procès qui ont eu lieu lors
de la construction du viaduc (et qui ont laissé des traces
comptables et administratives dans les archives) évoquent des
contrats avec des exploitants antérieurs à cette
période.
Les travaux de la voie ferrée
achevés, des personnes du village ont continué d'exploiter le site
de manière individuelle et ponctuelle pendant quelques
années.
La carrière fait
aujourd'hui la joie de nombreux grimpeurs de la région. (Sur cette
photo de 2011, des élèves du collège Copernic de Saint
Vallier)
On peut penser que ces 2
carrières, certainement en activité au XVIIIe siècle (?), étaient
alors soumises à une des règles bien établies à l'époque des
corporations : celle des Carrières et Ouvriers
du
Pavé, relevant au sommet
d'un Maître
Général des
Ouvriers du Pavé, des Bâtiments, Ponts et Chaussées de
France, charge créée par
édits royaux en 1645 et 1681.
Les
textes de cette
page sont librement extraits (en partie ou en totalité, avec ou
sans modifications ou ajouts d'autres textes) du bulletin du
syndicat d'initiative de Culles les Roches, avec l'aimable
autorisation de M. Bernard Veaux.