Photos en vrac !
Le Guêpier
d'Europe (Merops
apiaster)
Une (deuxième) fois n'est pas coutume ; toutes les photos de cette page et de la suivante ont été réalisées hors des frontières culloises !
C'est
au bord de la petite rivière Le
Brennon, sur la commune du Puley, que des guêpiers d'Europe ont
décidé depuis quelques années de passer leurs étés.
Bien que présents en plus grand nombre au sud de la commune, j'ai choisi le lieu-dit la Malterre, exempt de bêtes à cornes, pour observer ces oiseaux.
Le guêpier d'Europe est migrateur et arrive du sud de l'Afrique fin avril ou début mai pour nicher. Il repart fin aout ou début septembre.
Alors qu'il n'était présent que dans les pays du sud de l'Europe, l'évolution climatique de ces quarante dernières années lui a permis de s'installer dans la plupart des régions de France.
Comme l'hirondelle de rivage, c'est un oiseau "terrassier" : c'est avec son bec, noir et légèrement arqué, qu'il creuse une galerie de 70 cm à 150 cm dans le sol meuble d'un talus ou dans les berges sablonneuses d'un cours d'eau. Il y établit son nid tout au fond.
Son chant, roulé et rauque, est très caractéristique.
De la taille d'un merle, il est l'un de nos oiseaux les plus colorés, sans doute le plus bel oiseau qu'on puisse observer dans la région.
Bien que présents en plus grand nombre au sud de la commune, j'ai choisi le lieu-dit la Malterre, exempt de bêtes à cornes, pour observer ces oiseaux.
Le guêpier d'Europe est migrateur et arrive du sud de l'Afrique fin avril ou début mai pour nicher. Il repart fin aout ou début septembre.
Alors qu'il n'était présent que dans les pays du sud de l'Europe, l'évolution climatique de ces quarante dernières années lui a permis de s'installer dans la plupart des régions de France.
Comme l'hirondelle de rivage, c'est un oiseau "terrassier" : c'est avec son bec, noir et légèrement arqué, qu'il creuse une galerie de 70 cm à 150 cm dans le sol meuble d'un talus ou dans les berges sablonneuses d'un cours d'eau. Il y établit son nid tout au fond.
Son chant, roulé et rauque, est très caractéristique.
De la taille d'un merle, il est l'un de nos oiseaux les plus colorés, sans doute le plus bel oiseau qu'on puisse observer dans la région.
Je
suis venu sur place avec des 'perchoirs',
des branches récupérées dans un bois de Culles les roches, que j'ai
mis à disposition des guêpiers ; ils les ont dédaignés, préférant
les branches d'un arbre (bien loin de mon poste d'observation !),
les fils électriques et téléphoniques qui longent le Brennon (pas
très esthétique !) et même, entre 2 passages de trains, une
caténaire de la ligne TGV non loin de là !
Le
nom "guêpier" (bee-eater en anglais) est
significatif : exclusivement insectivore, le guêpier se nourrit de
gros insectes et les hyménoptères constituent ses proies
principales. Il chasse aussi les orthoptères (criquets,
sauterelles) les coléoptères et les diptères. Les insectes sont
capturés en vol, repérés depuis un affût.
Revenu sur son perchoir, il y assommera l'insecte en le frappant plusieurs fois grâce à des mouvements de tête rapides avant de l'avaler.
Photo à droite, en compagnie d'un bruant zizi (Emberiza cirlus).
Revenu sur son perchoir, il y assommera l'insecte en le frappant plusieurs fois grâce à des mouvements de tête rapides avant de l'avaler.
Photo à droite, en compagnie d'un bruant zizi (Emberiza cirlus).
Le
guêpier ne peut pas assimiler les parties
dures (élytres, cuticules du thorax) des insectes dont il se
nourrit ; il les restituera sous forme de pelotes de réjection.
Celui présent sur la photo mettra plus d'un quart d'heure, le bec ouvert et se tordant en tous sens, pour régurgiter une pelote.
Visite d'une mésange charbonnière très curieuse : elle a examiné tous les trous de la paroi un à un, faisant même quelques pas timides au bord de plusieurs orifices.
Celui présent sur la photo mettra plus d'un quart d'heure, le bec ouvert et se tordant en tous sens, pour régurgiter une pelote.
Visite d'une mésange charbonnière très curieuse : elle a examiné tous les trous de la paroi un à un, faisant même quelques pas timides au bord de plusieurs orifices.
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L'arrivée au nid se fait à très grande
vitesse et ce sont les ailes et la queue qui semblent freiner le
guêpier à l'entrée du terrier. Son dos est brun-marron à jaune-paille et ses ailes bleu-verdâtre à pointes noires. La queue du guêpier, vert sombre à bleu, a des plumes rectrices centrales plus longues. |
Après le ravitaillement le guêpier sort du trou tel un boulet de canon.
Nombreux
sont les observateurs qui précisent
que le guêpier sort à reculons de sa galerie. Elle doit être ici
assez large (ou la chambre terminale est suffisamment grande) pour
permettre le retournement de l'oiseau à l'intérieur ; je n'ai
vu que des guêpiers jaillir en "marche avant".
Sous la bavette jaune, le collier noir des guêpiers, bien visible chez l'adulte, est très réduit chez les jeunes.
Un
juvénile à l'air bougon sur la photo de
gauche.
Placez et enlevez le pointeur de votre souris sur celle de droite pour voir 2 attitudes différentes, prises à quelques secondes d'intervalle.
Sur ce site, des hirondelles de rivage partagent la dizaine de mètres de berge disponible avec les guêpiers. Voir page suivante.
Placez et enlevez le pointeur de votre souris sur celle de droite pour voir 2 attitudes différentes, prises à quelques secondes d'intervalle.
Sur ce site, des hirondelles de rivage partagent la dizaine de mètres de berge disponible avec les guêpiers. Voir page suivante.
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