


Mais, comme dans tous les villages
de France, nombreux sont les bâtiments à Culles les Roches dont les
ouvertures, pour diverses raisons, ont été modifiées au fil du
temps ou parfois condamnées. Les matériaux employés pour réaliser
ces transformations sont variés (pierre, bois, brique, moellon ...)
(5) (6) (7) (8) (9).




L'église n'a pas échappé à un
remaniement ... (10)
Quelques portes ou fenêtres
n'ont pas été transformées mais ont quand-même subi les affres de
la modernité : électricité, eau, téléphone ... voilà une petite
porte bien 'encadrée' ! (11)

Afin de permettre la circulation des
automobiles, le rehaussement de certaines voies dans le village a
aussi contribué à des modifications qui semblent définitives
(12), (13).

A l'inverse, des ouvertures ont été
crées à la suite de cette même modernité. Ici une niche murale
(14)
Certains agencements à l'intérieur des bâtiments peuvent aussi
détourner les fenêtres de leur vocation ... (15)
Enfin, la mise en place d'un accessoire peut transformer une
fenêtre. Cette photo (16)
nous offre un bel exemple de
la réinvention de la lampe pigeon(s) !
(La vraie lampe Pigeon est une lampe à essence minérale
inventée en 1882 par Charles Pigeon et dont le brevet fut déposé 2
ans plus tard)


Les différents systèmes de
fermeture des menuiseries.
Certains habitants ont opté pour un dispositif de sécurité
multipoints (17),
(18).

D'autres sont toujours fidèles à la
'technique fil de fer', dotée d'une efficacité qui n'est plus à
démontrer aujourd'hui et dont on dit que la date d'invention
coïnciderait avec celle de la poésie. (19)
Le cadenas est lui aussi fréquemment employé, parfois en double
exemplaire sur une même porte (20).
(Le problème de
verticalité de cette construction, sensible sur cette photo, a été
résolu à la fin de l'année 2014)

Les croyances.
Les chauve-souris étaient jadis couramment clouées sur les portes
des granges de nos campagnes pour éloigner les sorcières ou les
vampires. Cette époque est heureusement aujourd'hui révolue.
Cependant certaines croyances semblent perdurer ; ainsi un pied de
Grande Chélidoine (Chelidonium majus) à la fenêtre de cette
maison (21) protège les
membres de la famille contre toute invasion de verrues.
A l'inverse, c'est pour parer les attaques -souvent violentes et
sournoises à Culles- de plantes grimpantes qu'on a placé
C3H8NO5P
(ah quel joli nom !) au pied de cet oeil de boeuf (22). Une croyance efficace qui
donne des résultats probants ... à l'extérieur parce que ... oui,
sournoises !
Quant au fer à cheval, s'il ne protège pas les menuiseries du
vieillissement, il a, c'est bien connu, le pouvoir de détourner le
mal et d'attirer la chance (23)
: le diable n'est jamais entré
dans cette resserre et les vignes alentour ont un bon
rendement.

